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Pourquoi bien dormir et faire du sommeil une priorité ?

 

Nous passons tous environ un tiers de notre vie à dormir et la qualité des deux tiers restants dépend souvent de notre sommeil.

Mais le temps de sommeil moyen a tendance à diminuer : les rythmes de vie de ces dernières décennies ont évolué et le sommeil en pâtit.

Or les études et notre expérience de la vie en général prouvent qu’avoir un sommeil de qualité est crucial pour une santé de fer et un moral à toute épreuve. Le sommeil est donc votre premier allié santé.

Les grandes phases du sommeil

Communément, on dort avec la nuit et on s’éveille avec le jour. Dans une journée, on distingue ainsi deux grandes périodes, qui s’accomplissent en adéquation avec notre horloge biologique : une période d’éveil allant pour la plupart de 7h du matin à 23h, et une période de sommeil s’étendant ainsi de 23h à 7h du matin. Mais au-delà de ces grands principes, l’horloge biologique est propre à chaque individu. Ces périodes rythment également le quotidien lorsqu’on est privé de la lumière naturelle, comme l’ont prouvé des expériences réalisées par exemple dans des grottes.

Dans tous les cas, l’être humain est naturellement fait pour vivre le jour et dormir la nuit, ce qui explique que contrairement à ce que l’on peut penser, il est quasi impossible de modifier son horloge biologique, sauf exception. On peut alors avoir une pensée pour les travailleurs de nuit, qui souvent maltraitent leur horloge biologique et accumulent une dette de sommeil à long terme, avec des effets néfastes pour la santé.

Au-delà de cette division naturelle du temps, il existe des mécanismes dans notre corps qui nous aident à basculer dans le sommeil.

Le jour, le cerveau envoie des signaux au corps afin de le maintenir en éveil.

Le soir, d’une part, l’horloge biologique agit. D’autre part, la lumière captée par les yeux incite le cerveau à produire de la mélatonine, hormone du sommeil. Cette hormone ouvre la voie au sommeil et met en veille les fonctions fortement sollicitées en période d’éveil.

Il faut savoir par ailleurs que le sommeil se décompose en 3 phases :

  • Le sommeil lent léger : l’activité électrique du cerveau ralentit progressivement et le corps se retrouve dans un état de veille calme pour atteindre in fine un état de veille plus avancé et entrer dans un sommeil profond ;
  • Le sommeil lent profond : le cerveau tourne au ralenti. Le système du sommeil diffuse des signaux maintenant au repos la plupart des zones du cerveau et du corps. C’est le sommeil le plus réparateur. L’organisme recharge les batteries. Le foie stocke du sucre, les muscles font le plein d’énergie. Certaines zones restent malgré tout en activité et sont même plus efficaces durant cette phase. C’est le cas de l’hypophyse, qui produit notamment l’hormone de croissance, fondamentale pour les enfants pour les aider à grandir, mais également pour les adultes puisqu’elle aide à réparer les tissus abîmés pendant la journée. L’hippocampe est très actif durant cette phase et travaille notamment au processus de mémorisation pour stocker les informations et données apprises la veille. Il joue également un rôle dans la mémoire à long terme (l’hippocampe émet des ondes durant la phase de sommeil lent et le cortex cérébral stocke les données).
  • Le sommeil paradoxal : les neurotransmetteurs émis par le cerveau interrompent les messages entre le cerveau lui-même et les muscles, conduisant à une paralysie et un tonus musculaire au plus faible. C’est également la phase durant laquelle on rêve (heureusement que l’on ne bouge plus au même moment !). La personne endormie présente alors des signes de sommeil profond et des signes d’éveil, d’où le nom de sommeil paradoxal. Même si cette phase est ordinairement reconnue comme moins importante que le sommeil profond, elle semble s’avérer utile pour permettre à notre cerveau de revivre des situations passées, se projeter dans le futur ou tout simplement vivre des expériences enfouies au plus profond de notre âme, et ainsi décharger les émotions.

Ces 3 phases constituent un cycle (environ 90 minutes) et chaque nuit comprend généralement de 4 à 5 cycles par nuit environ (cela diffère d’un individu à l’autre). Du premier au dernier cycle d’une même nuit, le sommeil lent profond tend à diminuer en durée, au profit du sommeil lent léger et du sommeil paradoxal, ce qui explique que l’on rêve davantage en fin de nuit. Par ailleurs, le sommeil paradoxal étant la phase la plus proche de l’éveil, il est plus facile de se lever du bon pied à la fin d’une période de sommeil paradoxal même si cela est bien sûr difficilement contrôlable. Il est également conseillé de se lever en cas de réveil quelques minutes avant l’heure prévue, plutôt que de se rendormir, pour éviter de relancer un cycle complet et avoir un effet négatif sur sa forme au réveil.

Rôle et importance du sommeil

Le sommeil est le pilier d’un corps et d’un esprit en bonne santé, avec ses aspects multidimensionnels.

Le sommeil est à mettre sur un même pied d’égalité que la nutrition et l’activité physique. On peut ici parler de triptyque afin d’atteindre un équilibre de santé.

Un sommeil satisfaisant conduit à un système immunitaire efficace et évite l’immunodépression. Le sommeil est fondamental pour l’ensemble des organes constituant le corps. Tout d’abord, pour le cerveau, pour ses facultés de mémoire et d’apprentissage. L’hippocampe intervient en outre dans le processus de mémorisation et a une fonction majeure pour lutter contre les troubles de la mémoire.

Mais également pour les autres organes dont la physiologie évolue en fonction de la qualité du sommeil. En effet, un sommeil défaillant implique un risque d’inflammation chronique avec un effet sur tous les organes (risques cardiovasculaires, notamment de crise cardiaque, mauvaise réparation des tissus comme les muscles fatigués, etc.). De plus, l’ADN se répare mal si nous manquons de sommeil.

Par ailleurs, un sommeil précaire entraîne une mauvaise élimination des toxines et autres déchets accumulés.

Un sommeil de mauvaise qualité a également pour conséquences des troubles de la concentration et de l’attention, ainsi que des troubles de la vigilance pouvant conduire à des accidents. Enfin, le moral et la santé mentale peuvent aussi être impactés avec des troubles possibles comme l’anxiété ou la dépression.

Chez les plus jeunes, le sommeil doit aussi faire l’objet de la plus grande attention. A titre d’exemple, le syndrome de retard de phase est une problématique fréquemment retrouvée dans les anomalies liées au sommeil et se caractérise par un décalage des enfants et adolescents après les vacances, qui amputent leur période de sommeil de 2-3-4-5 heures pour se lever et aller à l’école alors qu’ils avaient pris l’habitude de dormir (et ne se couchant pas suffisamment tôt pour rétablir l’équilibre dès la rentrée). L’organisme met 3 à 4 semaines à retrouver son rythme normal et à rééquilibrer les temps d’éveil et de sommeil. Cela a de nombreuses conséquences : fatigue et autres désordres de type dépression et problème de mémorisation pour les enfants/adolescents concernés. D’autant plus que ces affections engendrent également fatigue et tension pour l’entourage et la sphère familiale.

Pour finir, il est dorénavant admis, via diverses études, que le manque de sommeil est un cancérigène probable, avec un risque accru pour certains cancers (colon, sein, prostate, etc.).

Vous l’aurez donc compris, il faut impérativement remettre le sommeil au cœur de nos priorités. Bien dormir et suffisamment selon les besoins de chacun constitue la base de notre santé car la privation de sommeil affecte cette belle machine qu’est notre corps qu’il est pourtant primordial de chouchouter !

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